SADE: Léger démaquillage

SADE, LÉGER DÉMAQUILLAGE

 

Le marquis est né le 2 Juin 1740. C’est un homme de lettre et philosophe[1] qui s’est rendu célèbre par une vie libertine et des écrits sulfureux.

On doit faire remarquer que ses écrits sont des productions littéraires et que les faits pour lesquels il a été condamné ont peu à voir avec eux.

Les goûts sexuels de Donatien sont la fustigation tant administrée que subie et la Sodomie avec une préférence pour la passivité dans cette pratique.

Qu’en est-il au XXI° siècle ? Le prestige de la naissance a été remplacé par l’importance du compte en banque. Quelques évènements récents montrent que des établissements sont spécialisés dans la fourniture de plaisirs aux très riches. Les châtiments corporels sont interdits en France tout comme l’était celle des bordels pour garçons que Jouhandeau fréquentait.

La pratique du fouet se fait encore dans le cadre de rapports sadomasochistes. (BSSM) et il doit bien y avoir des établissements clandestins pour cette pratique. Un détour par les magasins spécialisés montre qu’on vend  le matériel nécessaire

Au XX° siècle Jacques Serguine nous avait donné un joli « Éloge de la fessée ».il s’etait risqué à mettre en exergue une phrase de saint Matthieu : « Frappez et on vous ouvrira »

Quant à la sodomie elle s’est considérablement banalisée

LE SIÈCLE

Louis XIV meurt en 1715. Après une si longue période d’austérité et d’hypocrisie tout le monde veut se détendre et s’amuser et le siècle des Lumières devient celui d’un libertinage effréné.

Cela se trouve dans les lettres chez des auteurs comme Crébillon fils, Diderot, Choderlos de Laclos Nerciat et bien sûr Sade.

On retrouve ce libertinage en peinture. Qui ne se souvient du cul de la belle Louise O’ Murphy, immortalisée par une peinture lascive de Boucher. Watteau (1684-1721)

Fragonard 1732-1806 nous peignent bien des scènes libertines et l’on voit Diderot dans son commentaire du salon de 1765 s’extasier devant la jeune fille pleurant son oiseau mort, c’est-à-dire sa virginité.. Il s’extasie devant sa tête de quinze ans et « il ne lui déplairait pas trop d’être la cause de sa peine !! »

Contrairement au temps de Théophile de Viau les libertins n’ont plus à craindre les menaces de l’Inquisition. Leur chef de file est le Régent, Philippe d’Orléans, lui-même, un libertin notoire qui mène la grande vie au Palais-Royal, lieu de rencontre d’un petit cercle de grands seigneurs libertins, baptisés par Philippe les « roués ». Comme le note Didier Foucault : « L’aristocratie libertine a relevé la tête ; elle ne la baissera plus avant 1789.»[2]

En matière de libertinage le comte de Charolais, frère du défunt prince de condé qui a été  chargé de la tutelle du fils  du défunt. Ainsi le futur marquis de Sade a-t-il constamment sous les yeux pendant sa première enfance, l’homme en qui s’incarne, avec une rare perfection, le concept de Sadisme

Le Régent organise des soupers. « La fille du maréchal de Tourville, la comtesse de Brassac-Luce, est entraînée dans une soirée, enivrée, dénudée. Ses comparses lui fourrent le vagin avec un fromage salé et poivré. Le lendemain on raconte la plaisanterie et bientôt dans la capitale un couplet à double entente blasphématoire- est sur toutes les lèvres :

Pour effacer la tache originale,

De la Brassac on baptisa le con ;

Mais on conçut que toute la rivière,

En la lavant, recevait un affront. »[3]

Le duc de Richelieu est une autre grande figure du libertinage, de même Casanova qui les aime jeunes Il était amoureux d’une jeune religieuse de couvent de Murano. Il n’est pas exclu que le Cardinal de Bernis la lui ait disputée.

Il y a bien évidement le père du Marquis, Jean-Baptiste. Il a tout pour plaire « Jean Baptiste joint à la naissance l’heureux talent de se faire adorer »[4]

« Ses maîtresses ne se comptent plus et l’on ne sait ce qu’il faut le plus admirer de leur nombre ou de leur rang »[5]

Il recherche Mademoiselle de Charolais. Sœur du prince de Condé et avec elle une liaison véritable. Il tombe amoureux de la toute jeune nouvelle femme du prince de Condé. Ce dernier jaloux la surveille. Jean Baptiste épouse donc Mademoiselle de Maillé de Carman assez jolie mais sans fortune qui était dame d’honneur de la princesse ce qui lui permet de l’approcher plus facilement . Il devient son amant et l’époux de Mademoiselle de Maillé

Volage dans ses amours le papa l’est aussi dans ses désirs Il aime aussi les garçons de son âge. Entre deux aventures féminines le comte n’a jamais renoncé aux ébats socratiques

« j’ai tous les goûts quand je vous rend hommage,

J’y trouve en même temps la femme et le garçon,

J’adore en vous une femme volage

Un ami sage, un aimable giton. »[6]

Et

« Comme un habitant de Sodome,

Je fais la femme avec un homme,

C’est ce qui vous met en fureur,

Mais pourquoi vous fâcher, Mesdames

Vous seules faites mon bonheur :

Je suis très homme avec les Femmes »[7]p 36

En 1724 il est arrêté aux Tuileries pour raccrochage

Le marquis a de qui tenir.

Le Marquis

Est né et élevé dans le palais du prince de Condé à qui sa mère appartenait                                       A dix ans il fait ses études à Louis le Grand qui est dirigé par les Jésuites, c’est l’établissement le mieux fréquenté

A Louis le Grand on donne des représentations théâtrales qui sont peut-être à l’origine du goût du marquis pour le théâtre et puisque le but de l’établissement est l’éducation des enfants on y a maintenu la tradition du châtiment corporel ; la verge est nécessaire oui mais cette dernière entraîne une excitation génitale. Et l’on peut penser que c’est là que Donatien découvre cette source de volupté dont il fera par la suite ses délices. Il est possible qu’il ait aussi découvert là le goût de la sodomie car l’on sait que les « bons pères » s’en étaient fait une spécialité. Maurice Lever souligne que la passivité dont Donatien fait preuve dans l’acte homosexuel pourrait provenir des flagellations punitives[8]

Pour clore ce chapitre Lever conclut : Théâtralité, flagellation, sodomie, passivité ; tous les thèmes constitutifs de l’érotisme sadien se trouvent donc virtuellement réunis dans l’expérience vécue (ou fantasmée) à Louis le Grand.

A 14 ans il intègre comme élève l’école des chevaliers Légers, réservée à la plus ancienne noblesse On le retrouve à 18 ans où il participe à l’engagement de Krefeld.  Là les troupes françaises laissent 7000 morts sur place

Il est possible que ce soit sa conduite lors de cet engagement qui lui valut d’être nommé capitaine en 1759 au régiment de Bourgogne Cavalerie. Il laisse le souvenir d’un soldat courageux et particulièrement apprécié de ses camarades

On le marie contre son gré avec Renée Pélagie de Montreuil le 17 mai 1763

Le mariage est célébré à Versailles, il a été honoré de l’agrément du roi de la Reine et du Dauphin, des ducs de Berry et de Provence, des princes de Condé et de Conti.

En fait ce mariage est une mésalliance car le comte est apparenté à du sang royal et les Montreuil sont de petite noblesse de robe.

« Commence alors la double vie de Donatien. Époux courtois et délicat le jour, il rejoint la nuit les courtisanes et les actrices avec qui il se dépense dans tous les sens du terme…. Le nombre de ses liaisons qui forment un flux ininterrompu » Le goût des courtisane dure longtemps

En 1954 Maurice Druon dans La Volupté d’être évoque la belle Otero qui prit son premier amant à Treize ans. Devenue une très célèbre danseuse. Elle séduisit Edouard VII qui s’était fait fabriquer un siège pour utiliser deux femmes en même temps [9] Elle séduisit le grand -duc Nicolas de Russie et des financiers dont certains se ruinèrent pour elle. Druon notait que maintenant les hommes ne se ruinaient plus pour les belles courtisanes mais que parfois certains dépensaient beaucoup mais pour des Garçons. Dans les années 70 lors d’une tournée provinciale du Moulin rouge nombreux étaient les hommes qui attendaient à la sortie des artistes un bouquet à la main !

Revenons au Marquis : Il est impliqué dans trois affaires.

 

Affaire TESTARD

En octobre 1763

Jeanne Testard est une jeune ouvrière de vingt ans et demi qui de temps en temps fait des parties. C’est une Maquerelle du nom de Du Rameau qui les met en relation . Elle se rend dans sa maison de la rue Mouffetard. Là Sade profère d’horribles blasphèmes. Il lui demande de le fouetter ce qu’elle refuse de faire. Sous la menace de son épée il l’oblige à fouler un crucifix. Il voudrait qu’elle prenne un lavement et se soulage sur le christ. Ce qu’elle refuse. Sade ne l’y contraint pas comme il a renoncé à se faire fouetter. Certes Il lui propose une sodomie mais on ne précise pas si elle a été pratiquée. Donc presque rien sur le plan physique. Reste Le blasphème et la profanation du crucifix. C’est très grave.  En général on coupe la langue du blasphémateur.

Sade coupable d’actes sacrilèges ne doit son salut qu’aux précieux appuis de la Présidente qui apprenant qu’il est sous les verrous sollicite directement Sartines et obtient quinze jours plus tard son transfert dans la propriété de sa belle-mère à Échauffour.

AFFAIRE d’ARCUEIL

3 avril 1768

Rose Keller environ 36 ans, fileuse de coton au chômage elle est contrainte à la mendicité.

Il dit l’engager pour faire son ménage. Elle le suit à Arcueil

« Il lui demande de se déshabiller ce qu’elle fait sous la menace. Il s’absente un instant, revient torse nu sous un gilet sans manches, un mouchoir blanc noué autour de la tête. Voyant qu’elle a gardé sa chemise il lui demande de la retirer, et comme elle refuse il la lui arrache la pousse dans une pièce voisine la couche sur le lit, lui pose un traversin sur la tête pour étouffer ses cris et la fouette jusqu’au sang à plusieurs reprises. Dans sa déposition la victime dit qu’il aurait ensuite incisé les chairs avec un canif puis laissé fondre de la cire à cacheter sur ses plaies

Fin du supplice.  Il la détache, la reconduit dans le cabinet et la laisse se rhabiller. Un instant plus tard il revient avec une serviette, un pot à eau. Il lui remet aussi une fiole contenant un liquide destiné à soigner ses blessures. Tandis qu’elle achève de se rhabiller il lui apporte du bœuf bouilli du pain et une chopine de vin. »[10]

Demeurée seule elle réussit à s’enfuir en passant par la fenêtre. Sade la rejoint lui propose une bourse pleine d’argent. Elle refuse et continue à fuir. Sur son chemin elle croise une villageoise et lui rapporte sa mésaventure. C’est le lieutenant de la maréchaussée qui recueille la plainte.

Le chirurgien qui l’examine trouve que la forme des excoriations  prouve qu’elles ont été provoqués par les nœuds du martinet et non par un canif comme elle l’a dit.

Les traces de cire ne sont pas rouges, mais blanches. Contrairement à la rouge la cire blanche est inoffensive. Il y a donc eu des mensonges dans la déposition.

Le chirurgien ramène donc la soirée d’Arcueil à sa juste dimension, celle d’un fantasme libertin de flagellation

« Les attentions dont il accompagne la scène sexuelle témoignent  d’une distinction très nette, dans son esprit, entre le fantasme et la réalité. La fille souffre, mais pour Donatien comme pour tout aristocrate de son époque, c’est là sa destinée. En revanche elle ne doit pas endurer plus que ce à quoi son triste rôle la condamne. C’est la raison pour. Laquelle il veille tout de suite à ce qu’elle ait de quoi se sustenter et atténuer les traces des coups. Rose est donc moins une victime que la protagoniste d’un scénario dont Sade a besoin pour déployer son énergie sexuelle

Acteur lui aussi il se costume pour réussir sa scène : Habit raffiné place des Victoires où tout le monde remarque sa redingote grise, il change ensuite de tenue. Rose le décrit torse nu vêtu d’un seul gilet sans manches et le visage enveloppé d’un mouchoir blanc au moment de distribuer les coups. Ce protocole et ces accessoires explicitent le caractère fantasmatique de la soirée d’Arcueil lieu où Sade fait jouer régulièrement des pièces de théâtre »[11]

Nous avons vu que Sade avait sans doute goûté de la flagellation à Louis Le Grand. En fait « Selon les rapports de police, la flagellation était couramment appliquée dans les bordels de la capitale. Marais note « Qu’aujourd’hui il n’y a point de maison publique où on ne trouve pas force poignées de verges toutes prêtes, pour donner aux paillards refroidis la cérémonie, c’est-à-dire le terme ; et cette passion domine singulièrement les gens d’Église [12](Lever p127)

Dans l’Ancien Régime et à condition que le coupable sortit des rangs de la noblesse de tels actes (la fustigation) relevaient en général du fait divers. Tous les jours, de grands seigneurs torturaient des créatures, vénales ou non, pour la seule satisfaction de leurs sens sans qu’ils soient le moins du monde inquiétés. La naissance leur servait de passe-droit.

L’Ancien Régime est fondé sur l’inégalité des individus les riches et les puissants vivent dans la négation de ceux qui les servent et la domination, avant d’être un jeu sexuel, est la norme sociale.

La prostituée n’est pas une femme comme les autres en un temps où le libertinage introduit déjà une différence entre la courtisane, fille d’Opéra entretenue et relativement respectée et l’écolière de Paphos, corvéable et fouettable à merci. Rose Keller ne fut jamais pour Sade qu’une vulgaire catin payée pour subir ses caprices

La presse se déchaîne contre lui. L’ère prémédiatique à laquelle les Lumières appartiennent favorise les lynchages

« Si le Parlement s’intéresse à l’affaire d’Arcueil c’est peut-être moins en raison du crime que de la personnalité de son auteur et plus particulièrement de sa qualité de noble.

L’opinion publique, cette force alors toute nouvelle, se montrait depuis longtemps excédée par l’impunité ou du moins l’excessive indulgence de la justice à l’égard des sévices sexuels commis par des gentilhommes. Lassée de les voir épargnés, elle réclame une action exemplaire. On lui livra Sade. Pourquoi Sade plutôt qu’un autre ? Outre le fait qu’il exhibe ses goûts de façon provocante il y a aussi l’hostilité personnelle de M. de Maupeou qui agit en sous-main pour déshonorer le gendre de son ennemi. »[13]

L’affaire débute le 3 avril. La chambre criminelle du Parlement est saisie. Le 19 avril Donatien est décrété de prise de corps pour être conduit à la Conciergerie avec saisie de ses biens. Le 20 avril perquisition chez le marquis à l’hôtel du président de Montreuil

Le parlement s’étant acharné Donatien ne retrouve la liberté que le 16 juin sur ordre du roi.

 

AFFAIRE DE MARSEILLE

27 juin 1772

Sade et son domestique Latour sont accusés par quatre prostituées de fustigations, sodomie, et tentative d’empoisonnement à la cantharide qu’on suspecte être de l’arsenic.

La cantharide est un aphrodisiaque.  Les pastilles sont parfumées à l’anis qui favorise les flatulences. Elles en prennent trop et sont incommodées Pensant avoir été empoisonnées elles portent plainte.

Il leur demande de lui péter à la figure, suce l’anus de l’une. Leur propose la sodomie qu’elles refusent. Il les fustige et surtout se fait fustiger par elles de façon importante, il note même le nombre des coups de fouet qu’il reçoit il en aurait reçu 859 en 4 reprises et en une seule matinée ! A un moment il fait coucher l’une des filles prénommée Mariane à plat ventre s’allonge dessus et en même temps il demande à son valet de le sodomiser. Il est possible que Donatien en profite pour lui faire la même chose.

Lorsqu’il apprend le dépôt de plainte compte tenu de son passif Sade s’enfuit avec son valet en Italie, en Savoie qui dépend du royaume de Piémont Sardaigne. On les Arrête. Il est incarcéré à Miolans.

Cette fuite est considérée comme un aveu de culpabilité

Le fait que sa belle-sœur l’ait suivi donne à penser qu’il l’a enlevée. Cela permet à la présidente de Montreuil de découvrir qu’il a séduit son autre fille. Elle ne le lui pardonnera pas ,mais la correspondance trouvée montre qu’elle était consentante.

« Je jure à M le marquis de Sade, mon amant, de n’être jamais qu’à lui, de ne jamais me marier, ni me donner à d’autres de lui être fidèlement attachée tant que le sang dont je me sers pour sceller ce serment coulera dans mes veines. Je lui fais le sacrifice de ma vie, de mon amour et de mes sentiments avec la même ardeur que je lui ai fait celui de ma virginité. »

Le parlement a commis l’erreur de se fier aux rapports des premiers médecins alors que les expertises ont montré l’absence d’arsenic.

« Le scandale outrepasse le seul terrain judiciaire. Il faut un coupable, sinon factuel, du moins symbolique : un aristocrate châtié par l’autorité des parlements et dont la sanction prouve l’inversion du rapport de force qui prévalait jusqu’ici. Dans la France du chancelier Maupeou, la leçon sadienne est d’importance : cette punition d’un libertin pour ses mœurs transgressives rappelle à chaque magistrat qu’il est désormais possible de légiférer sur le désir et les fantasmes. L’affaire de Marseille dans un tel contexte représente une opportunité stratégique. Humiliant la noblesse, elle vise à travers le cas de Donatien, un vice collectif si bien que les magistrats ne cherchent pas la justice mais l’exemple. La preuve : jugé six ans plus tard en cassation, le dossier est annulé et le criminel aux prétendues pastilles d’arsenic  se voit officiellement innocenté le 14 juillet 1778 »[14]

C’est grâce à une lettre de cachet obtenue par la Présidente de Montreuil que Donatien est mis en prison en 1772, il n’en sortira qu’en 1789.  Dix sept ans de prison ce n’est pas rien.

En 1792 Sade est un haut responsable de la terrible section des Piques. Les Montreuil, qu’un cruel hasard a fait dépendre de cette section risquent leur tête, Sade qu’ils sollicitent, choisit de leur sauver la vie.  « Ce sont de plus des gueux, des scélérats reconnus et que je pourrais perdre d’un seul mot si je le voulais, mais j’ai pitié d’eux, je leur rends mépris et indifférence pour tout le mal qu’ils m’ont fait explique-t-il à Gaufridy. L’humanité de Sade ici lézarde sa légende noire »[15]

 

On peut Lire :

 

GENAND Stéphanie, Sade, Folio biographies, 2018

LEVER Maurice, Donatien Alphonse François, Marquis de Sade Paris, Fayard, 1 vol grand in 8 broché de 912p

Ces deux biographies bénéficient des découvertes des papiers de la famille de Sade et  de sa Correspondance.

FOUCAULT Didier, Histoire du libertinage, des goliards au marquis de Sade, Paris, Perrin,

2007, 1 vol in 4.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

[1] Au sens de philosophe des lumières, Philosophe non comme Platon ou Descartes mais « Adepte des Lumières » comme Thérèse philosophe de d’Argens.  Il s’approprie l’empirisme ; La sensation diversement transformée est source et critère de vérité. Nulle idée innée n’intervient dans la genèse du savoir. De ce sensualisme découle une double éviction, celle de l’âme et celle de dieu

[2] FOUCAULT Didier, Histoire du libertinage, des goliards au marquis de Sade, Paris, Perrin,

2007, 1 vol in 4.

 

[3]  FOUCAULT Didier, Histoire du libertinage, des goliards au marquis de Sade, Paris, Perri2007, 1 vol in 4.p 439

[4] Lever papiers de famille T2 p 120

[5] Lever p 25

[6] Lever  p 35

[7] Lever p 36

[8] Voir Lever p 72-73

[9] Ce siège était exposé au Musée d’Orsé lors de l’expo sur la prostitution. On pouvait voir aussi un martinet à boules en argent.

[10] Lever

[11] Genant Stéphanie

[12] Lever p 127

[13] Lever p 167

[14] Lever

[15] Voir Genant.

Laisser un commentaire